James Gilmore n’a pas été surpris d’apprendre que la NBA se tournait vers les smart rings Oura pour gérer le risque de COVID-19 à l’intérieur de sa « bulle » à Disney World. « La NBA, et l’association des joueurs de la NBA, ont été à l’avant-garde de l’adoption de la technologie portable pour les joueurs ». Voila ce que déclare James Gilmore, un professeur assistant qui étudie l’utilisation de la technologie portable dans la vie quotidienne à l’université de Clemson.
Des smart rings Oura pour les joueurs
Tous les joueurs ont la possibilité de porter une smart rings Oura ; normalement commercialisée comme un dispositif de suivi du sommeil et des activités. Selon la ligue, les données sanitaires collectées par l’anneau seront utilisées pour signaler les changements. Des changements qui pourraient indiquer qu’une personne présente des symptômes de COVID-19. Même si elle ne se sent pas malade.
Les smart rings Oura peuvent-elles réellement faire cela ?
Des recherches sont en cours, mais il n’existe toujours pas de données publiées montrant que l’anneau connecté peut détecter une maladie. C’est encore expérimental. L’entreprise ne prétend pas explicitement que la bague peut le faire. Mais elle le laisse penser.
Après que la NBA ait annoncé l’achat de 2 000 bagues, les gros titres ont annoncé que la ligue utilisait des « bagues de détection COVID-19 ». Désormais, les athlètes de la WNBA ont la possibilité de porter l’anneau, dans le cadre d’un partenariat récemment annoncé avec Oura.
D’autres technologies non validées déjà utilisées
Les ligues sportives professionnelles se sont déjà tournées vers des solutions techniques non éprouvées. Au cours des dernières décennies, les sports d’élite se sont tournés vers les données pour optimiser les performances des athlètes. Ces derniers ont cherché des moyens d’être plus compétitifs.
L’adoption de ces produits en cas de pandémie, cependant, fait monter les enjeux. « Cela risque de promouvoir ce que nous appelons parfois le solutionnisme technologique. L’idée qu’une technologie en soi devient la solution à quelque chose, alors que le jury n’est pas encore fixé sur ce point » ; explique M. Gilmore.