Ce tracker est capable de détecter les cancers !
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer chez les hommes et les femmes, mais pris au début, il peut être traité efficacement. Les chercheurs de l’Université de Buffalo sont en train de créer un tracker détecteur de cancer qui pourra détecter les premiers stades de la maladie.
Ce tracker détecteur de cancer se composera de plusieurs éléments. Le premier est un implant placé juste sous la peau et qui réagit à des biomarqueurs dans le sang. Un bracelet connecté sera aussi utilisé et communiquer directement avec l’implant. Enfin, un smartphone (ou un ordinateur) recevra les informations.
Josep Jornet, professeur adjoint de génie électrique à l’UB, explique qu’idéalement, le dispositif pourrait utiliser des nanoparticules dans le sang, mais que ça n’est tout simplement pas pratique. « Une fois que vous les avez dans votre sang, quelque chose finira par les filtrer. »
Le projet durera trois ans, au terme duquel l’équipe présentera son travail à la National Science Foundation. Au cours de la troisième année, les scientifiques vont créer des faux bras pour tester leur prototype. Si tout se passe bien, l’expérimentation sera ensuite réalisée sur des sujets humains. Le groupe de chercheurs travaillent également avec Intel Labs. Intel Labs fournit la technologie et aide à gérer toutes les informations sensibles qui seront récoltées par les périphériques.
À l’heure actuelle, explique Josep Jornet, il n’y a qu’un seul produit chimique approuvé par la FDA que les chercheurs peuvent ajouter à l’implant pour le rendre réactif aux indicateurs du sang. Autre enjeu : bien que les capteurs soient déjà assez petits pour être placés sous la peau, l’un des plus grands défis des trois prochaines années sera de déduire efficacement les signes avant-coureurs du cancer. Un indicateur peut être lié à différentes maladies et, d’autre part, une maladie peut avoir plusieurs indicateurs.
Alors que le système portatif recherchera spécifiquement des signes de cancer du poumon, Josep Jornet explique qu’en changeant quelques biomarqueurs, le dispositif pourrait aussi détecter d’autres cancers.
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