Voici Air Patrol : des pigeons connectés qui pourraient bientôt envahir les plus grandes villes du monde puisqu’un expert en qualité de l’air au King’s College de Londres a décidé d’utiliser les volatiles pour détecter les niveaux de pollution dans la capitale Anglaise.
Air Patrol n’est pas la première initiative à utiliser des pigeons pour détecter la pollution atmosphérique dans les villes. Il y a 15 ans, à Mexico 150 chiens errants avaient été utilisés pour réaliser des mesures quasi similaires. Gary Fuller s’est sans doute aussi un peu inspiré des pigeons qu’avait utilisé l’armée Allemande, à des fins de surveillance vidéo, pendant la seconde guerre mondiale. Mais d’où vient vraiment cette idée pour le moins surprenant ? Et bien cette patrouille de pigeons est une création de Plume Labs, une société spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air, et de DigitasLBi, une agence de marketing.
On comprend donc bien que ces pigeons qui patrouillent dans le ciel de Londres ont avant tout pour objectif de sensibiliser le public sur les niveaux de pollution dans la ville. Les pigeons sont habillés de petits sacs à dos, qui ressemblent un peu à des jupes, et dans lesquels sont installés des capteurs de pollution connectés.
Si vous vous trouvez à Londres, vous pouvez tweeter votre emplacement et recevoir en échange un petit tweet sur la qualité de l’air de la zone où vous vous trouvez. Les capteurs peuvent mesurer l’azote et les niveaux de dioxyde produits par les véhicules à moteur diesel, les camions et les autobus. Les informations recueillies sont tweetées à travers le compte Twitter @PigeonAir.
Après les pigeons, la prochaine phase du projet consiste à recruter des volontaires humains pour effectuer les mesures et intégrer la Air Patrol. Si vous êtes intéressé et que vous voulez porter un petit moniteur, vous pouvez vous abonner ici.