DFKI Robotics Innovation test trois robots autonomes martiens au Maroc
Trois rovers martiens autonomes de DFKI Robotics Innovation ont été installés dans un coin désert du Sahara, au Maroc. Surveillé par plus de 40 ingénieurs et organisé par le centre allemand DFKI Robotics Innovation, ce jamboree robot a été conçu pour tester la navigation automatisée ; et d’autres technologies de la robotique spatiale en prévision des futures missions planétaires.
DFKI Robotics Innovation dans le Sahara
Financés par le programme Horizon 2020 de l’Union européenne et coordonnés par le plan de projet international Feuille de route et activités européennes pour l’exploitation de la robotique et de l’autonomie (PERASPERA), les tests ont été réalisés au centre Ibn Battuta ; près d’Erfoud, à la lisière nord du désert du Sahara.
Ce lieu a été choisi parce que l’infrastructure de recherche Europlanet de l’UE le considère comme un bon analogue de l’environnement martien. Ainsi, les essais sur le terrain pour les rovers ont commencé avec le drone ESA. Il a survolé la zone d’essai pour fournir une carte topographique numérique avec une résolution de 4 cm. Combinée aux données du mobile, l’agence spatiale indique que cela fournirait un ensemble de données permettant de valider les propres algorithmes de l’ESA.
DFKI Robotics Innovation : les tests
Lors des tests, il y a eu un certain nombre de surprises. Parce que les dunes de sable étaient si uniformes, les algorithmes de vision par ordinateur avaient du mal à estimer. En outre, les ingénieurs disent que c’est parce que les robots ont été programmés pour identifier les caractéristiques en fonction de leurs différences et que l’homogénéité des dunes les a confondues.
Sur une note plus positive, le rover SherpaTT a parcouru 1,3 km en mode autonome. Il a même été en mesure de renvoyer une demande au planificateur principal lorsqu’il a trouvé des pierres inhabituelles ; et qu’il devait se déplacer à un meilleur endroit pour collecter des images. C’est un exemple de la façon dont les futurs rovers devront prendre leurs propres décisions plutôt que de compter sur des analystes qui les surveillent en permanence.
Les essais sur le terrain ont été menées par les instituts allemands de robotique et de mécatronique DFKI et DLR, les services d’applications spatiales en Belgique, Magellium ; ainsi que le laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes LAAS en France, GMV en Espagne, Kings College de Londres et Airbus.
Enfin, la prochaine phase consistera en une mission de démonstration d’espace orbitale en 2023.
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