Hier soir, lors du festival SXSW au Texas, Samsung a présenté son nouveau casque Entrim 4D. Ce dernier prolonge l’expérience vécue avec le casque Gear VR en donnant une impression de mouvement à l’utilisateur qui le porte.
Le casque Entrim 4D de Samsung va simuler cette impression de mouvement en sollicitant votre oreille interne en lui envoyant des « messages électriques spécifiques à un nerf dans l’oreille. » Samsung a trouvé un nom assez dingue à cette technologie : la Galvanic Vestibular Stimulation ou GVS. Selon vestibular.org, le site web d’une société spécialisée dans la compréhension des troubles vestibulaires, « L’information sensorielle sur le mouvement, l’équilibre, et l’orientation spatiale est fournie par l’appareil vestibulaire, qui dans chaque oreille comprend l’utricule, le saccule, et trois canaux semi-circulaires. L’utricule et le saccule détectent la gravité (l’orientation verticale) et le mouvement linéaire « .
Dans son communiqué de presse Samsung décrit un peu plus précisément la technologie utilisée par le casque Entrim 4D et quelques exemples d’utilisation potentielles. « Des signaux électriques comme ceux utilisés pour aider au rétablissement de l’équilibre chez les patients victimes d’AVC sont utilisés dans un casque équipé d’électrodes. Les utilisateurs ont donc l’impression de faire partie de l’action qu’il voit à l’écran et peuvent également gérer la direction et la vitesse du mouvement […] Lorsqu’il est associé à un drone, ils peuvent même avoir l’impression de voler. »
« La réalité virtuelle ne doit pas être vécue uniquement avec les yeux » explique Steve Jung de chez Samsung. « Avec Entrim 4D, nous espérons que les gens pourront vivre la VR avec tout leur corps. » En améliorant l’expérience du Gear VR grâce à ce casque, Samsung espère sans doute réduire les maux de tête et les nausées ressentis par bon nombre d’utilisateurs. Utilisant déjà un casque Samsung Gear VR, je dois bien admettre que cette sensation est assez étrange mais j’ai l’impression qu’elle diminue un peu avec le temps … ou alors je suis en train de m’y habituer.
